mercredi 31 décembre 2014

Ô diablesse !



A l’instant
Je ressens
Sur mon flanc
Frémissant
La morsure humide de tes lèvres
Laissant deux empreintes bleutées rosées
À la lueur de mon corps fragmenté.
Avec l’habileté de l’orfèvre
Tu joues savamment avec la bouche
Et déposes comme les saveurs d’une fleur
De doux baisers
En petites touches
Sur les interstices de mes cuisses.
Ô diablesse !
Ainsi effleures-tu mon cœur
Comme le ferait le peintre sur l’esquisse.

Sentiment
Imminent
Ton regard
Vient plus tard.
Tes cheveux, exquis ruban déferlant,
Telle une vague aux saveurs orangées
Sèment de ma nuque… aux chevilles
De véritables sentiments.
J’aime
Et meurs aux lueurs de l’obscurité.
Semblable à une tendre brindille
Vois dans le noir
Comme je me coupe
Vois se briser mes os saillants
Brulants.
Ô diablesse !
Ainsi effleures-tu mon cœur
Comme le ferait la mer au firmament.


© Manache Poetry

Photo : je ne sais pas

2 commentaires:

  1. Ö.Diablesse!Superbe,sensuelle ,raffinement,les mots emportent.J'ai un
    ressenti profond, mais je vais garder cela pour moi,car je ne sais ou vont tant de sentiments,vers qui? l'on dit que l'attente est un long
    poison,c'est certain ,et je ne suis pas douée pour cela ,vive souffrance ,Avec le temps ,oui je vais m'assagir !Amicalement , EDITH

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  2. A pas feutrés ,j'ai rendu visite au si beau (Vertige )doucement car il est silence ,pour moi ,une intruse ,Magnifique comme toujours ,mais un
    ressenti de solitude ,serrant le coeur .J'ai lu les poèmes ,ai-je le droit ? vu vos merveilles ,cette petite abeille butinant avec grâce et bonheur ,les charmants oiseaux ,le dernier dont il semble voir son
    coeur battre en vous attendant ,il doit savoir attendre ,Triste que nous ne soyons plus amis .Ai-je commis une faute ,Alors tant pis pour moi . EDITH.

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