Oui, j’aimais l’entendre dire…
« Rêveur !
Oui, toi ! Mon cœur ! À contretemps encore ! »
Les yeux au fond de mes souliers troués
Je ne vis rien venir
Une fois encore.
Son ombre sous mon nez fut diluée
Près d’un flamboyant du jardin en fleur.
« Rêveur !
Oui, toi ! Mon cœur ! À contretemps encore ! »
Les yeux au fond de mes souliers troués
Je ne vis rien venir
Une fois encore.
Son ombre sous mon nez fut diluée
Près d’un flamboyant du jardin en fleur.
L’aurore venait à peine d’éclore.
Je perdis de vue son rire…
Son cœur.
En forêt, le fil d’Ariane à la main,
Je pris le layon menant au ruisseau.
Emporté par un reflet de lune,
Toute la nuit, je cherchai son écho,
Accrochant une luciole à mon étendard
Pour ne plus jamais avoir peur du noir.
Mais, serpentant entre les hauts roseaux,
Je ressortis noirci par les fusains.
Pour me purifier dans la lagune,
En chemin, je pris un brin de jasmin
Et me lavai avec le plus grand soin.
Puis j’enfermai le froid
Au fond de l’eau,
Enfouissant mon effroi dans ce tombeau.
Oui, j’aimais l’entendre dire
« Rêveur ! »
Son cœur.
En forêt, le fil d’Ariane à la main,
Je pris le layon menant au ruisseau.
Emporté par un reflet de lune,
Toute la nuit, je cherchai son écho,
Accrochant une luciole à mon étendard
Pour ne plus jamais avoir peur du noir.
Mais, serpentant entre les hauts roseaux,
Je ressortis noirci par les fusains.
Pour me purifier dans la lagune,
En chemin, je pris un brin de jasmin
Et me lavai avec le plus grand soin.
Puis j’enfermai le froid
Au fond de l’eau,
Enfouissant mon effroi dans ce tombeau.
Oui, j’aimais l’entendre dire
« Rêveur ! »
L’aurore venait à peine d’éclore.
Voyage au bout d’un mirage je vis…
L’ibis.
Assis sur un nuage, il me dit :
« Que cherches-tu au royaume des morts ? »
« Ami, j’ai fait tant de projets jadis,
Perdu… sans existence, je suis maudit. »
Me fixant les yeux, il me répondit :
« Laisse la pluie se noyer dans le feu
Et, par une nuit, tu toucheras son corps »
Me frappant de son bec, je m’endormis.
Hagard, sans espoir, ce fut au matin
Que son noir regard me baisa les yeux.
Sous le choc, dans les cieux…
Elle m’apparut.
Mais au réveil du coq elle disparut.
L’ibis.
Assis sur un nuage, il me dit :
« Que cherches-tu au royaume des morts ? »
« Ami, j’ai fait tant de projets jadis,
Perdu… sans existence, je suis maudit. »
Me fixant les yeux, il me répondit :
« Laisse la pluie se noyer dans le feu
Et, par une nuit, tu toucheras son corps »
Me frappant de son bec, je m’endormis.
Hagard, sans espoir, ce fut au matin
Que son noir regard me baisa les yeux.
Sous le choc, dans les cieux…
Elle m’apparut.
Mais au réveil du coq elle disparut.
L’aurore venait à peine d’éclore.
Oui, elle aimait à le dire
« Rêveur ! »
Oui, toi ! Mon cœur ! À contretemps encore ! »
Une senteur orangée dans les cheveux
Que le vent enlaçait d’un tourbillon
De mille gemmes aux lueurs enflammées.
J’aimais la voir, baignée dans le bonheur,
Flirtant avec les fleurs à l’unisson
Pour les jours futurs où nous seront vieux.
Oui, j’aimais l’entendre dire…
« Rêveur !
Oui, toi ! Mon cœur ! À contretemps encore ! »
« Rêveur ! »
Oui, toi ! Mon cœur ! À contretemps encore ! »
Une senteur orangée dans les cheveux
Que le vent enlaçait d’un tourbillon
De mille gemmes aux lueurs enflammées.
J’aimais la voir, baignée dans le bonheur,
Flirtant avec les fleurs à l’unisson
Pour les jours futurs où nous seront vieux.
Oui, j’aimais l’entendre dire…
« Rêveur !
Oui, toi ! Mon cœur ! À contretemps encore ! »
Oh ! J’aimais t’entendre dire
« Rêveur ! »
De tes lèvres naissait un sourire.
Les yeux au fond de mes souliers troués
Ton âme sous mon nez s’est échappée
Près du flamboyant aujourd’hui en fleur.
Oui, j’aime t’entendre dire
Rêveur…
Encore ! Dis-le encore… Encore !…
Je pleurs mais dis-le encore
« Mon cœur »
« Rêveur ! »
De tes lèvres naissait un sourire.
Les yeux au fond de mes souliers troués
Ton âme sous mon nez s’est échappée
Près du flamboyant aujourd’hui en fleur.
Oui, j’aime t’entendre dire
Rêveur…
Encore ! Dis-le encore… Encore !…
Je pleurs mais dis-le encore
« Mon cœur »
L’aurore vient tout juste d’éclore.
© Manache Poetry
JE ne sais si vous lirez ces mots ,mais je découvre vos merveilles
RépondreSupprimeravec bonheur ,car c'est une surprise et un bonheur .
pardon pour l'écriture ,mes yeux sont en fin de course .
Bonsoir à vous!
CE poème est bouleversant, pourquoi le découvrir si tard ? Nous sommes
RépondreSupprimerétrangers je ne sais comment décrire, écrire ce lent abandon de nos échanges .
J'ai fini par penser supposer que je n'étais pas celle qu'il fallait
pour parler de vos poèmes qui chacun ont une place dans mon coeur !
Le chemin le plus long est celui ou l'on marche seul .Si vrai ,si juste . Proverbe chinois lu hier dans le superbe texte
RépondreSupprimerLe dernier hiver du CID . Proverbe qui à accompagné Anne Philipe Première femme à avoir traversé le désert rosé du Sin-Kiang, il y a
trés longtemps .Bonsoir MANACHE .
Bonsoir Manache, Vous et vos poèmes sont une part importante de ma vie
RépondreSupprimerJ'ai lu et cru comprendre ,Combien de temps encore ? J'ai lu ce poème
fantastique d'ARAGON , J'arrive ou je suis étranger superbe et vrai ,je crois qu'il s'applique à moi aussi , ce temps qui dévore ,cruel
Combien de temps ?Avant la fin du voyage ,Sans avoir juste ces mots
Bon JOUR Edith ,c'est une angoisse .Pardon pas drôle ce soir .Merci!
Le monologue est insupportable lorsque il s'éternise ,Mais c'est ce qu'il reste pour vous dire que je souhaite retrouver ,un jour peut être votre poésie. J'ai parcouru le blog ,superbe comme toujours ,
RépondreSupprimerPris le même plaisir à lécher les vitrines de vos boutiques ,Humour un régal ,lu des poèmes parler à vos oiseaux et vos fleurs .
Comment réveiller ce bel endormi ,et retrouver le temps du BONHEUR !
Bien à vous EDITH .
Trois mots ,le besoin brusquement de vous dire ,peu de chose mais
RépondreSupprimersavoir que peut être vous lirez mes idioties...
Un mail plus long un jour prochain pour vous parler de Pinterest .
Vous semblez sur votre profil ,impénétrable un rien mystérieux ,si
loin de tout .Bonsoir affectueux Manache ! EDITH.
J'ai relu ce poème bouleversant ,et admiré le croquis superbe ,il est
RépondreSupprimernouveau ,je l'aime .Ensuite Satinea un mot si doux ,et relu IL pleut
BEAU, que je connaissais ,mais un vrai plaisir de le retrouver .J'ai
vagabondé chez vous ,et j'ai lu TA MAIN .Je suis comblée ce soir ,
Merci Manache ,je ne sais toujours pas si vous vagabondez vous aussi
mais je vais confier ces mots ,au vent ,des quatre vents ,il vous
trouvera ... peut être .Bonsoir à vous . EDITH .
Manache ,peut être faudrait-il clore cette porte pour que je cesse de vous importuner ?
RépondreSupprimerJ'ai recherché et trouvé les auteurs des poèmes (un jour etc )très beau ,mais pas certaine ,pourquoi ce recul ,injuste ,mais çà ne passe pas .Bonsoir Manache ne soyez pas aussi silencieux ,J'aime le silence
pas le votre ,il est CRUEL . EDITH .
BEAU NOËL Manache ? Pour moi ,OUI merci pour ce voyage chez Norma
RépondreSupprimerBESSOUET ,que j'aime et c'est aussi une sorte de bon-jour Edith .
Un bonheur ,il semblait que l'oubli avait emporté nos échanges ,MERCI!
Ne parlons pas de l'An nouveau ...sera t'il pire que les précédents
Je songe aux malheurs de tant de pays ,aux migrants , à la haine ,au
racisme ,pourquoi ce chaos .Je sais que vous savez que la tendresse
sera toujours présente ,quoiqu'il arrive Vos poèmes sont pour moi
un morceau important de ma vie .Merci Manache . EDITH .
BONSOIR , Je ne voulais pas écrire un mot sur cette Année mais depuis
RépondreSupprimerlongtemps ,combien de temps avons nous dit Bonne Année ?Ce sont des
mots creux ,rien ou presque . Alors merci pour le cadeau ,des tableaux
qui m'enchantent .Allez-vous bien ,Les colibris sont dans mon jardin
Je ne vois pas votre tableau ,dommage !J'ai relu vos poèmes ,ceux qui
déchirent le coeur ,Mon âme accueille ce tragique comme au premier jour .EDITH .
de lecture . EDITH.
Bonsoir ;Un magicien , mais oui J'ai vu sur votre blog ,COLIBRI.
RépondreSupprimerun charmant petit clown triste ,nous nous étions égarés ,et miracle le
voici revenu chez lui ,une chance ,je l'aime beaucoup, pas pour la
valeur du blog ,mais pour les souvenirs du bonheur de ce temps qui
devient lointain ;MERCI ;et merci pour votre apport sur Pinterest ;
Je ne vais pas rester longtemps encore ,écrire et lire devient un
cauchemar ,je ne distingue pas ou mal ,les lettres ; Je vais perdre
votre lointaine présence ;
Bientôt un autre mail pour parler du cher Adé qui reste dans mon coeur, malgré ses taquineries surchaque mail ;
Bonsoir Manache ; EDITH
RépondreSupprimer,ravis de Le dernier mail ,un peu triste ,mais ....J'ai lu une phrase ouvous
parliez de votre vie parfois au bord des larmes ,je suis triste mais npleure que rarement .Ces mots pour vous dire que Pinteresdemande(ravis de me revoir )que je sois un petit boulon de la chaine ,Pas pour moi Je suis désolée,je regrette le temps de GOOGLE+,et son ambiance .Adieu à vous ,ADIOS ,la langue que je préfère .
Parfois peut être un petit tour chez vous .
Très amicalement , EDITH .INDULGENCE POUR mes yeux ce
soir ils sont en perdition .
lon de la chaine
Pas pour moi !je n'ai pu rien enregistrer ,un beau bouquet de
Marguerites ur un Adieu ,non ADIOS !j'aime lEspagn
ce que je ne n'accepte pas ,Comment faire comprendre que mes yeux sont perdus ,J'ai vu ma mère aveugle , et je suis sur la même
route .Donc Pinterest demande ,que je (ravis de me revoir ,et
coupant les enregisr
Vous voyez le résultat ,une honte ,mais que faire ?
RépondreSupprimerSi vous allez remettre en place mes sottises ,MERCI ,Tendresse .