Manache's Inspiration...
L'Inspiration de Manache
Photo : Doron Nissim
Au bon endroit sous la pluie
Juste à côté d’un jet d’eau
Tout près du jour qui s’enfuit
J’ai vu mon sourire
À la lueur de tes mots
Fleurir pour me guérir.
Dans l’écho des gouttes d’eau
Ta musique à toute heure
S’élève sans fin dans les airs
Pour renaître au fond du cœur
Plongeant les affres d’hier
Au plus profond d’un ruisseau.
12 avril 15
31 mars 15
28 mars 15
06 mars 15
05 mars 15
03 mars 15
02 mars 15
Alberto Boz
Solitude by Beth Nichola
Voilà !
Oh ! Je suis si las de tout ça.
Fatigué comme un vieux força...
Voilà !
M'envoler très haut pour m'enfuir
et dans un blanc nuage m'enfouir...
Voilà !
Regardant ma vie se détruire
Mes os et ma chair s'évanouir.
Voilà !
Fermer les yeux... Entendre mon souffle
poussant ma vie comme un écoufle
Voilà !
Et suivre mes larmes, éclats des yeux
coulant sur mes joues en filets d'or
aux lueurs d'une lune endormie.
Voilà !
Vois comme je suis ma chère amie !
Vents violents me poussant au dehors
d'une vie privée du merveilleux.
Voilà !
M'attendent les 'îlots scintillants
Et mon âme faible dans la blanche poudre
S'évade et flirte au firmament.
Voilà !
Oh ! je suis l'éclat d'un diamant
qui explose sous la puissante foudre
d'un éclair aux reflets brillants.
Voilà !
Oh ! Je suis si las de tout ça.
Fatigué comme un vieux força...
Voilà !
M'envoler très haut pour m'enfuir
et dans un blanc nuage m'enfouir...
Voilà !
Regardant ma vie se détruire
Mes os et ma chair s'évanouir.
Voilà !
Fermer les yeux... Entendre mon souffle
poussant ma vie comme un écoufle
Voilà !
Et suivre mes larmes, éclats des yeux
coulant sur mes joues en filets d'or
aux lueurs d'une lune endormie.
Voilà !
Vois comme je suis ma chère amie !
Vents violents me poussant au dehors
d'une vie privée du merveilleux.
Voilà !
M'attendent les 'îlots scintillants
Et mon âme faible dans la blanche poudre
S'évade et flirte au firmament.
Voilà !
Oh ! je suis l'éclat d'un diamant
qui explose sous la puissante foudre
d'un éclair aux reflets brillants.
Voilà !
© Manache Poetry
31 mars 15
Your inner Light by Paul Pond
Est-il vrai qu’un layon plongeant dans l’océan
Inonde pour longtemps une forêt aux pieds d’argent ?
Offert au gré d’un vent violent
Tel l’origami de papier
Qui se prend pour un cerf-volant,
Mon esprit a migré pour expier
Emportant dans un ciel si blanc
Les replis d’un passé troublant.
Oh ! ...
Mes yeux en pétales mi-clos
Au-dessus des doses en îlots
Cherchent sur mon bras un flot carmin
Reflet chaud d’un ruban satin
Issu du deal d’une rose sanguine
Soufflée d’un jet de cocaïne.
Est-il vrai qu’un layon menant au fond du néant
Féconde dans l’instant les bourgeons du flamboyant ?
Oh ! … Est-il vrai ?
Qu’une main retient si fort l’instant
Que le flot rougeoyant s’éteint
Inondant d’amour l’existant
Aux premières lueurs du matin
Qui embrasent le cours d’une rivière
D’où sort un faisceau de lumière.
Oh ! … Est-il vrai ?
Qu’un sursaut suffit à l’infime
Pour prendre à la mort un sursis
Et battre le cœur de la forêt
Si fort
Encore … Encore plus fort
Qu’un souffle frais au parfum sublime
D’ambre et de jasmin en ressort
Ouvrant dans le ciel une éclaircie.
Est-il vrai qu’un fin layon dans une mangrove sombre
Engendre inévitablement l'esprit de l'ombre.
Inonde pour longtemps une forêt aux pieds d’argent ?
Offert au gré d’un vent violent
Tel l’origami de papier
Qui se prend pour un cerf-volant,
Mon esprit a migré pour expier
Emportant dans un ciel si blanc
Les replis d’un passé troublant.
Oh ! ...
Mes yeux en pétales mi-clos
Au-dessus des doses en îlots
Cherchent sur mon bras un flot carmin
Reflet chaud d’un ruban satin
Issu du deal d’une rose sanguine
Soufflée d’un jet de cocaïne.
Est-il vrai qu’un layon menant au fond du néant
Féconde dans l’instant les bourgeons du flamboyant ?
Oh ! … Est-il vrai ?
Qu’une main retient si fort l’instant
Que le flot rougeoyant s’éteint
Inondant d’amour l’existant
Aux premières lueurs du matin
Qui embrasent le cours d’une rivière
D’où sort un faisceau de lumière.
Oh ! … Est-il vrai ?
Qu’un sursaut suffit à l’infime
Pour prendre à la mort un sursis
Et battre le cœur de la forêt
Si fort
Encore … Encore plus fort
Qu’un souffle frais au parfum sublime
D’ambre et de jasmin en ressort
Ouvrant dans le ciel une éclaircie.
Est-il vrai qu’un fin layon dans une mangrove sombre
Engendre inévitablement l'esprit de l'ombre.
© Manache Poetry
28 mars 15
Roger Guetta
La blafarde lune se noie au fond d’une résilience.
Seules des poussières encore font renaitre dans le ciel
De douces lumières de soie au front de mon enfance.
Je regarde le décor de ce monde immatériel.
Mon corps nu disparait sous un drap nuit satin.
Je me vois observant le cours de l’eau fuyant
Aux reflets des marais berçant les rives du matin.
Semblable au flot du vent sur un fleuve scintillant
Ma vie retrouve enfin la joie semée en chemin
Agréable ce parfum …
Espérance pour demain ?
Seules des poussières encore font renaitre dans le ciel
De douces lumières de soie au front de mon enfance.
Je regarde le décor de ce monde immatériel.
Mon corps nu disparait sous un drap nuit satin.
Je me vois observant le cours de l’eau fuyant
Aux reflets des marais berçant les rives du matin.
Semblable au flot du vent sur un fleuve scintillant
Ma vie retrouve enfin la joie semée en chemin
Agréable ce parfum …
Espérance pour demain ?
© Manache Poetry
06 mars 15
Silence for the soul by Erwin Blumenfeld
Dis, pourquoi suis-je plein d’un vide en moi ce soir ?
Nous devrions suivre le bonheur de plus près
Et ne revenir que dans les bras de l'amour.
L’écho du passé me rattrape
Et la rumeur du futur s’éteint.
Ton empreinte de pas mouillée,
Éphémère trace sur le sable,
S’efface aux reflets morcelés
D’un océan qui, au matin
Pour des larmes versées, me frappe
Me laissant tellement minable…
Dis, pourquoi suis-je plein d’un vide en moi ce soir ?
Nous devrions suivre le bonheur de plus près
Et ne revenir que dans les bras de l'amour.
Nous devrions suivre le bonheur de plus près
Et ne revenir que dans les bras de l'amour.
L’écho du passé me rattrape
Et la rumeur du futur s’éteint.
Ton empreinte de pas mouillée,
Éphémère trace sur le sable,
S’efface aux reflets morcelés
D’un océan qui, au matin
Pour des larmes versées, me frappe
Me laissant tellement minable…
Dis, pourquoi suis-je plein d’un vide en moi ce soir ?
Nous devrions suivre le bonheur de plus près
Et ne revenir que dans les bras de l'amour.
© Manache Poetry
05 mars 15
Photo : Jeen Na
Il y a dans le temps qui passe
Des ombres qui bougent encore
Tenues par la douceur du vent.
Puis celles qui un jour s’effacent
Courant sur le fleuve rouge et or
Car attendues loin du vivant.
Regarde cette fleur qui se balance
Nous invitant à l’indolence.
Et le soleil entre mes doigts
Jouant l’insolence avec toi.
Ô bonheur ! Ton corps allongé
Offre pour moi un ciel dégagé.
Et je ne pouvais que l’aimer.
Silence.
Silence.
Mon cœur silence !
Des ombres qui bougent encore
Tenues par la douceur du vent.
Puis celles qui un jour s’effacent
Courant sur le fleuve rouge et or
Car attendues loin du vivant.
Regarde cette fleur qui se balance
Nous invitant à l’indolence.
Et le soleil entre mes doigts
Jouant l’insolence avec toi.
Ô bonheur ! Ton corps allongé
Offre pour moi un ciel dégagé.
Et je ne pouvais que l’aimer.
Silence.
Silence.
Mon cœur silence !
© Manache Poetry
03 mars 15
Rimel Neffati
Vous dites l’amour éternel.
Ce chant à l’aube chuchoté
À l’oreille de la cruauté.
Dans l’infernal cercle mortel.
Nous prenons l’hostie émiettée
Mais qui cependant nous engage
Dans l’infini tant convoité
Où le jour laisse place à la nuit
Avalant dans son noir sillage
Une vie pour qui sonne minuit.
Laissez-moi rêver qu’une fleur
Posée au matin sur un cœur
Laisse à l’humanité son âme.
Et dans l’œil d’une femme qui se pâme
Fait fleurir l’éternelle tendresse
Des parfums offerts pour caresse.
Ce chant à l’aube chuchoté
À l’oreille de la cruauté.
Dans l’infernal cercle mortel.
Nous prenons l’hostie émiettée
Mais qui cependant nous engage
Dans l’infini tant convoité
Où le jour laisse place à la nuit
Avalant dans son noir sillage
Une vie pour qui sonne minuit.
Laissez-moi rêver qu’une fleur
Posée au matin sur un cœur
Laisse à l’humanité son âme.
Et dans l’œil d’une femme qui se pâme
Fait fleurir l’éternelle tendresse
Des parfums offerts pour caresse.
© Manache Poetry
02 mars 15
Lydia Roberts - Portrait
Qu’as-tu vu, dis-moi ?
Un cri évaporé dans les nuages !
Un arbre perdant son vert feuillage !
Qu’as-tu fait, dis-moi ?
Qu’en est-il de tes prières vers les Cieux
Pour ses pleurs dans la nuit jetant l’effroi ?
J’ai vu l’hiver aux paupières de ses yeux
Blanchir la commissure de ses lèvres
D’où ont jailli l’orage et la fièvre.
J’ai posé ma main sur sa peau glacée,
Pris les fines gelures de sa bouche froissée
Puis j’ai penché ma tête cherchant son cou
Pour un souvenir d’elle dont je suis fou.
Un cri évaporé dans les nuages !
Un arbre perdant son vert feuillage !
Qu’as-tu fait, dis-moi ?
Qu’en est-il de tes prières vers les Cieux
Pour ses pleurs dans la nuit jetant l’effroi ?
J’ai vu l’hiver aux paupières de ses yeux
Blanchir la commissure de ses lèvres
D’où ont jailli l’orage et la fièvre.
J’ai posé ma main sur sa peau glacée,
Pris les fines gelures de sa bouche froissée
Puis j’ai penché ma tête cherchant son cou
Pour un souvenir d’elle dont je suis fou.
© Manache Poetry
Au bon endroit sous la pluie
Juste à côté d’un jet d’eau
Tout près du jour qui s’enfuit
J’ai vu mon sourire
À la lueur de tes mots
Fleurir pour me guérir.
Dans l’écho des gouttes d’eau
Ta musique à toute heure
S’élève sans fin dans les airs
Pour renaître au fond du cœur
Plongeant les affres d’hier
Au plus profond d’un ruisseau.
© Manache Poetry
27 février 15
La nuit s’étire sans fin sur nous
Puis abat sa main et nous tue.
Qu’ai-je fait du jour qui s’enfuit ?
Qu’ai-je fait de ton agonie
Et de nos détresses infinies ?
Humain pour qui sonne minuit
Ne vois-tu pas la mort sur nous
Puis les ténèbres qui nous tuent.
Puis abat sa main et nous tue.
Qu’ai-je fait du jour qui s’enfuit ?
Qu’ai-je fait de ton agonie
Et de nos détresses infinies ?
Humain pour qui sonne minuit
Ne vois-tu pas la mort sur nous
Puis les ténèbres qui nous tuent.
© Manache Poetry
19 février 15
The Rape of Ganymede by Frank Kirchbach (1892)
Ce soir, levant les yeux vers le ciel étoilé,
Cherchez moi sur ce sombre rideau constellé !
Vous me trouverez versant un ruban d’eau
Pour enchanter la constellation du Verseau.
Jeune, ma réputation n’était plus à faire !
De tous les êtres peuplant l’Olympe et la terre,
Ma beauté légendaire enflammait l’univers.
Sublime création, j’allumais le désir brûlant
Dans l’âme des vivants par l’éclat de mes yeux.
Faisant paître mon troupeau à l’orée des Cieux,
Je vis un matin l’ombre de Zeus rugissant.
Quatre chevaux sauvages à mon père furent offerts
Le jour où je devins l’amant de l’aigle puissant.
Par Amour, il me fit un cadeau étincelant.
Un médaillon ayant mon portrait à l’obvers
Cachant au revers les portes de mon calvaire.
Ce soir dans le ciel, vous me verrez dans vos yeux
Comme l’échanson servant le nectar aux Dieux.
© Manache Poetry
18 février 15
Comme vous me l’avait demandé
Mon cher ami,
J’ai salué pour vous le fleuve Maroni.
J’ai posé ma tête dans l’Amazonie
Et vu le reflet de la lune qui s’annonçait
Dans le pliage d’un oiseau en origami.
Le chant de Mama Wata sur l’eau résonnait
Annonçant à tous l’heure d’une nuit étoilée.
Ainsi, lentement s’assombrit la Canopée.
© Manache Poetry
Edward Pustovoitov
Je ne perçois presque plus rien
Que le vent chaud entre mes doigts
Et je n’entends presque plus rien
Que les cris d’oiseaux qui ondoient.
C’est l’heure des retrouvailles
Et la Terre cesse de tourner.
Car, sur moi, vos yeux se posent
Et mon cœur en métamorphose
Vole bien loin de la grisaille.
Fixement… vous me regardez.
Oh ! Que dis-je, vous me voyez !
Fatale et cruelle femme,
Vous pénétrez ainsi mon âme.
Ô délice ! Vous m’effeuillez.
© Manache Poetry
16 février 15
Suspension by Robert and Shana Parkeharrison
Eh bien oui ! je peux et je meure.
Oui, je peux mourir dans l'heure.
Mais pour l'instant vous me voyez...
Tellement vivant...
Tellement...
Tellement dans mes pleurs, noyé.
Oui, je peux mourir dans l'heure.
Mais pour l'instant vous me voyez...
Tellement vivant...
Tellement...
Tellement dans mes pleurs, noyé.
Il n'y a pas un jour sans elle
qui puisse éclairer ma vie.
Ni même une seule nuit sans elle
Qui puisse calmer mon tourment.
Mais à cet instant, dites-moi
combien de nuages assombris
puis-je accrocher dans le ciel
qui calmeraient mon désespoir ?
En vérité, que voyez-vous ?
Un homme ayant perdu l'espoir
vivant dans le monde irréel...
© Manache Poetry
07 février 15
Ce matin j'ai trouvé une boite en fer
Poussée dans le tiroir du secrétaire.
Avec délicatesse, ma main l'ouvrit
Ne sachant qu'elle bousculerait ma vie.
A l'intérieur, un secret bien caché
Qu'un jour de détresse j'ai voulu jeté.
Se tenait dans ma main, l’écrin rouillé
Qui veillait sur un amour endeuillé.
Des pétales de cette fleur libérée
Surgit dans mon cœur un visage aimé
qu'un jour le destin voleur m'a pris.
J’ai refermé la boite et j’ai souri.
Poussée dans le tiroir du secrétaire.
Avec délicatesse, ma main l'ouvrit
Ne sachant qu'elle bousculerait ma vie.
A l'intérieur, un secret bien caché
Qu'un jour de détresse j'ai voulu jeté.
Se tenait dans ma main, l’écrin rouillé
Qui veillait sur un amour endeuillé.
Des pétales de cette fleur libérée
Surgit dans mon cœur un visage aimé
qu'un jour le destin voleur m'a pris.
J’ai refermé la boite et j’ai souri.
06 février 15
Desert Trip by Misato Suzuki
Alors que j’avais l’esprit pris dans une cage
Me croirez-vous, mais l’impensable est arrivé.
Sur le coin de ma page aux couleurs azurées
Un troupeau d’oiseaux roses et rouges s’est posé.
Dès lors mon âme, envahie par ce mirage,
Devint une véritable symphonie rêvée
Pour un monde onirique enfin réveillé.
Peut-être avais-je dans l’instant les yeux fermés.
Par la fenêtre ouverte, le vent est entré
Et la page tachée de sang s’est envolée.
Dehors sur une branche
Une mésange chantait.
© Manache Poetry
04 février 15
L'amour, oui... Et ses tourments.
Pour mon malheur je vis à la pâleur du soir
l’indescriptible beauté d’une rose en pleurs.
Posée sur mon cœur pour calmer ce dur moment,
Sa blancheur me plongea dans un grand désespoir
Et me fit entrevoir combien l’amour se meurt
Plongé dans le noir labyrinthe du tourment.
© Manache Poetry
Souvenez-vous du jeu de la ficelle...
Une ficelle autour de nos doigts écartés
nous tricotions des formes géométriques
qui prenaient vie devant nos yeux émerveillés.
Nous étions les faiseurs d'un monde magique
qu'en grandissant nous avons perdu à jamais...
19 janvier 15
Souvenez-vous du jeu de la ficelle...
Une ficelle autour de nos doigts écartés
nous tricotions des formes géométriques
qui prenaient vie devant nos yeux émerveillés.
Nous étions les faiseurs d'un monde magique
qu'en grandissant nous avons perdu à jamais...
© Manache Poetry
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