A l’instant
Je ressens
Sur mon flanc
Frémissant
La morsure humide de tes lèvres
Laissant deux empreintes bleutées rosées
À la lueur de mon corps fragmenté.
Avec l’habileté de l’orfèvre
Tu joues savamment avec la bouche
Et déposes comme les saveurs d’une fleur
De doux baisers
En petites touches
Sur les interstices de mes cuisses.
Ô diablesse !
Ainsi effleures-tu mon cœur
Comme le ferait le peintre sur l’esquisse.
Sentiment
Imminent
Ton regard
Vient plus tard.
Tes cheveux, exquis ruban déferlant,
Telle une vague aux saveurs orangées
Sèment de ma nuque… aux chevilles
De véritables sentiments.
J’aime
Et meurs aux lueurs de l’obscurité.
Semblable à une tendre brindille
Vois dans le noir
Comme je me coupe
Vois se briser mes os saillants
Brulants.
Ô diablesse !
Ainsi effleures-tu mon cœur
Comme le ferait la mer au firmament.
© Manache Poetry
Photo : je ne sais pas
Je ressens
Sur mon flanc
Frémissant
La morsure humide de tes lèvres
Laissant deux empreintes bleutées rosées
À la lueur de mon corps fragmenté.
Avec l’habileté de l’orfèvre
Tu joues savamment avec la bouche
Et déposes comme les saveurs d’une fleur
De doux baisers
En petites touches
Sur les interstices de mes cuisses.
Ô diablesse !
Ainsi effleures-tu mon cœur
Comme le ferait le peintre sur l’esquisse.
Sentiment
Imminent
Ton regard
Vient plus tard.
Tes cheveux, exquis ruban déferlant,
Telle une vague aux saveurs orangées
Sèment de ma nuque… aux chevilles
De véritables sentiments.
J’aime
Et meurs aux lueurs de l’obscurité.
Semblable à une tendre brindille
Vois dans le noir
Comme je me coupe
Vois se briser mes os saillants
Brulants.
Ô diablesse !
Ainsi effleures-tu mon cœur
Comme le ferait la mer au firmament.
© Manache Poetry
Photo : je ne sais pas